Le dernier vendredi du mois, je me pose et je liste mes changements d’habitudes.
Le « terreau commun » avec Mark
Dans Mon vrai nom est Elisabeth, Adèle Yon évoque ses grands-parents « qui, après 60 ans de mariage, puisent leurs souvenirs et leurs idées dans une sorte de terreau commun ». Ce passage m’a marquée.
Hier avec Mark, nous avons fêté les 22 ans de notre rencontre. Nous sommes loin des 60 ans de mariage, mais je remarque de plus en plus cette forme de « terreau commun ». Je me nourris depuis si longtemps du tempérament et des goûts de mon mari qu’ils ont fini par influencer positivement certains de mes comportements.
Lundi dernier par exemple. J’étais seule à Paris, il faisait beau. J’ai flâné dans les rues, je me suis assise à une terrasse de café, je n’ai rien fait d’autre que regarder les passants : une attitude bien plus Tungate que Dormoy !
Quelques jours plus tôt, alors que nous prenions l’apéro au soleil, sur la terrasse de notre maison, j’ai senti un moment de connexion. Autour de nous, le jardin ondulait, les oiseaux chantaient, le chat ronronnait. Nous étions au paradis, et nous y étions ensemble.
Alors que, par le passé, mes pensées négatives pouvaient assombrir de tels instants de grâce, je parviens de mieux en mieux à les savourer. Mark n’y est pas pour rien. Son hédonisme se distille en moi, m’aide à ralentir, lire, parler aux inconnus, aller vers le calme et la simplicité. Un terreau bienfaisant.
Je prends davantage soin de mes jambes lourdes
Je fais de la rétention d’eau depuis des années. Au fil du temps, cela m’a amenée à manger moins salé, mais je n’avais pas poussé la réflexion plus loin. Quand je retirais mes chaussettes, je ne remarquais même pas les marques d’élastiques sur mes chevilles.
Début mai, un kyste derrière le genou m’a ouvert les yeux. Il s’est avéré bénin, il a disparu comme il était venu, mais il provoquait une telle impression de serrage qu’il a déclenché une prise de conscience : même sans ce kyste, en fin de journée mes jambes gonflent, ça ne va pas aller en s’arrangeant, quelles actions puis-je mener pour en prendre soin ?
Mardi, j’ai consulté un angiologue (spécialiste en médecine vasculaire). Il a examiné les veines de mes jambes à l’aide d’un doppler (sonde), puis m’a déclaré que tout était normal. Par précaution, il m’a recommandé de surélever mes jambes et – évidemment – de porter des bas de contention.
De retour chez moi, j’ai décidé de travailler l’après-midi assise sur le canapé du salon, un amas de coussins devant moi. J’ai alors compris pourquoi adopter ce geste m’avait pris tant de temps : je devenais comme ma mère, que j’avais si souvent vue dans cette position. Autrement dit : je vieillissais. J’ai repensé aux fauteuils Stressless des vieux catalogues La Redoute. Dans les années 1980, je les trouvais déprimants. Aujourd’hui, je me dis que ce doit être plus pratique que d’empiler des coussins.
Mais d’autres dossiers m’attendent avant. Vais-je me mettre aux bas de contention ? L’idée me faisait horreur, jusqu’à ce que vous me parliez des Sans-calottes. Cette marque commercialise des vêtements jolis et durables pour les professionnels de santé. Leurs chaussettes sont adorables.
Grâce à vos premiers retours, j’ai aussi découvert les vidéos de Fleur Boschel, spécialiste en drainage lymphatique, les compléments alimentaires Circulymphe, les coussins élévateurs… Bref, un monde merveilleux – et très bien marketé – s’ouvre à moi.
Je me suis abonnée à Télérama
À force d’écouter mon amie Emma Defaud, j’ai craqué. Rédactrice en chef du titre, elle m’a permis d’en suivre l’évolution numérique... et de renouer avec le magazine chéri de mon enfance – mes parents étaient abonnés, je le lisais religieusement.
J’ai hésité car je craignais de ne pas trouver le temps de le lire, mais l’appli est tellement bien faite que je la consulte tous les jours : elle clôture sur une note légère mon tour de l’actualité au petit-déj. Et quel plaisir de feuilleter un magazine papier avec encore un vrai parti-pris iconographique !
Ce nouvel outil nourrit aussi la soif de culture qui m’a amenée à créer ma newsletter du dimanche. La multitude de critiques de films, de séries, de livres, d’expos, d’albums facilite mes repérages. De quoi rendre mes lettres dominicales encore plus foisonnantes.
J’ai découvert le jus de choucroute
C’est mon amie Sophie, de passage chez nous, qui a attiré mon attention sur cette boisson lactofermentée aux vertus digestives. Le goût est bof, mais l’effet sur ma flore intestinale malmenée par mes compulsions a été si rapidement bénéfique que je l’ai adoptée sans hésitation. Je prends ce jus comme un médicament, un demi-verre chaque soir avant le dîner : il apaise mes maux de ventre, je ne comprends pas pourquoi on n’en parle pas plus. Je le trouve en magasin bio, bien planqué au rayon des jus de fruits.
Les aliments interdits de séjour chez nous
Une amie m’a récemment confié que son compagnon, stressé par le boulot, ne pouvait s’empêcher de grignoter les biscuits de leurs enfants. La situation devenait préoccupante : il prenait du poids mais n’envisageait pas de priver leur progéniture de goûters.
À la maison, avec mes troubles du comportement alimentaire, ce problème est récurrent. Je ne mange plus de sucre raffiné et mon fils ne veut plus prendre de goûter, on est donc tranquilles côté sucré, mais d’autres types d’aliments ont un « potentiel de crise » non négligeable (le pain, le beurre, les chips, le fromage, les raviolis frais…). D’habitude, je n’y touche pas, mais quand l’envie monte et que je suis dans une phase vulnérable, je craque.
Il y a quelques semaines, je me suis souvenu d’une phrase du livre Un monde sous dopamine, d’Anna Lembke, ma bible anti-addiction. La psychiatre encourage l’autorestriction physique : « L’une des manières de s’autorestreindre est de dresser des barrières physiques et/ou géographiques entre soi et sa drogue favorite. » Quand on n’est pas sujet aux addictions, l’abstinence peut être difficile à concevoir. Pour ma part, j’en ai besoin pour mener une vie normale. En ce moment, les envies sont si fortes que j’ai demandé à Mark et à Gustave de m’aider : comme le mari de mon amie, je ne veux pas les priver totalement de ce qu’ils aiment manger, je leur achète donc les « substances » à risque (c’est moi qui fais les courses), mais ils s’engagent à les consommer rapidement. Cela m’aide énormément, je ne cesse de les remercier de leur soutien.
ChatGPT change ma vie
En mars dernier, je vous disais que j’utilisais de plus en plus le robot conversationnel. Deux mois plus tard, je continue de lui trouver de nouveaux usages. J’ai bien conscience que cela pose des problèmes de ressources, mais difficile de résister à une révolution.
En l’espace d’un mois, ChatGPT m’a ainsi permis de déjouer une tentative de phishing particulièrement retorse (j’ai copié-collé le mail douteux, il m’a confirmé que c’était une arnaque), d’enfin comprendre l’origine de mes crampes aux mollets, et d’apprendre à retoucher mes photos sur Lightroom. Concernant ce dernier point, j’ai beaucoup de progrès à faire (les couleurs de la photo de cette newsletter et de mon post Instagram ne sont pas encore exactement celles que je voulais), mais vous n’imaginez pas la joie que j’ai ressentie dès mes premiers essais : ChatGPT est si pédagogue que j’ai l’impression de bénéficier des conseils d’un prof particulier.
Qui suis-je ?
Vous venez de découvrir ma lettre ? Bienvenue ! Je m’appelle Géraldine Dormoy, je suis journaliste et j’écris cette newsletter, De beaux lendemains, deux fois par semaine. Celle du vendredi, sur mon humeur du moment, est gratuite. Celle du dimanche, sur des ressources qui me nourrissent, est payante (6€/mois, 5€ avec la formule annuelle).
Et si on parlait de votre compte Instagram ? 🌈
Quand je ne prépare pas une newsletter ou un atelier, je fais du coaching digital. Je m’exprime sur les réseaux depuis 20 ans : une expérience au long cours bien utile pour saisir des problématiques variées.
Loin des recettes toutes faites, j’ai à cœur de vous aider à identifier vos aspirations et vos résistances, afin de vous permettre de vous exprimer à votre tour, de manière authentique et efficace.
Ma proposition, en une séance d’une heure en visio :
- Avoir étudié au préalable votre présence en ligne
- Écouter votre histoire
- Capter vos aspirations
- Percevoir votre potentiel
- Initier un changement de perspective.
Souvent, une seule séance suffit à impulser un nouvel élan.
Vous hésitez ? Prenez rendez-vous pour un diagnostic gratuit de 15 minutes par téléphone. Cela sera suffisant pour explorer ensemble des pistes de réflexion.
Pour les jambes lourdes que j’ai découvertes pendant mon poste en zone tropicale: cure de compléments alimentaires (vigne rouge par exemple) et natation surtout travail de jambes avec des palmes… et globalement de l’exercice.
Pour l’agenda culturel les Inrocks font aussi très bien le job… et pour réfléchir aussi tout court.
Jolies chaussettes :), merci pour les recos sur les jambas lourdes, j en ai moi aussi. Je ne suis pas sure que la position que tu as dans la photo soit trop bien. Mon travail est assis aussi. Je porté de chaussettes de compresión du lundi au vendredi, j essaie de me lever du poste de temps en temps. J adorarai aller sur le bord de mer et avec les vagues mettre les jambas helas je fais seulement en vacances ceci :)). Si no j utilse la creme Physiorelax Forte, et le gel tonic cobre Welleda. Pour le sport il y a aussi de chaussettes sportlast tres bien. Dans la douche alterner du froid et du chaud sur les jambes.
Voila!
J aimais flaner dans París :)