MERCI, je me sens moins seule avec mes noeuds au cerveau sur la consommation. Je suis assez persuadée que décider à qui on donne notre argent, comment, pourquoi est éminemment politique. Au delà de mes envies, mes critères sont donc écologiques, sociaux, éthiques : où est fabriqué l’objet/vetement, dans quelles conditions, materiau, pour la nourriture, est-ce que cela assure une rémunération juste du producteur? Dans un magasin ou un restaurant, si le patron parle mal à ses employés, je quitte les lieux. Cette exigence s’applique aussi à la consommation de services : pas d’entreprises qui mettent à mal le modèle social français. (Pas d’amazon, Airbnb, Netflix etc) Bref ma famille me déteste 😂 mais comme moi je l’aime, pour elle, je peux oublier tous mes principes. Aussi le monde d’aujourd’hui ne facilite pas les choses, (tête du gars d’orange quand vous refusez le téléphone neuf auquel vous avez droit pour un reconditionné). Bref cela me fait penser à votre NL qui parlait de faire les choses même si on savait qu’on n’allait pas forcément y arriver (pardon pour le résumé un peu hâtif de votre pensée plus subtile), eh bien pour la consommation c’est exactement ce que je vis. Je sais que c’est voué à l’échec mais j’essaye chaque jour. Et sinon, géniale la référence sur les liens faibles, je crois beaucoup à ça, je ne savais pas que cela a été théorisé. Vous savez, vous devriez écrire une sorte de guide. Pour chaque situation/questionnement hop la référence de tel auteur, sociologue, peintre.
Oui, nous sommes des "conso-acteurs", mais cela peut avoir un côté culpabilisant. Personnellement, j'ai beau faire des choix raisonnés, ils ne sont jamais parfaits, et chaque effort demande du temps que je n'ai pas toujours. Je limite mes achats sur Amazon, mais j'y ai recours sans complexe quand j'estime que c'est la bonne solution pour moi.
Quant aux liens faibles : c'est un sujet que j'adore. J'ai souvent eu envie d'écrire une newsletter sur le sujet. Elle continue de mûrir...
J'ai un budget mensuel pour mes achats personnels, donc ca pose toujours une limite. Je pense longtemps a mes achats, mais j'accepte de me tromper et donc de donner quand ca ne va pas. Je pense que si l'on accepte pas l'erreur, ca met trop de pression sur nous-meme et les objets. Accepter de se tromper, de perdre de l'argent, de changer d'avis, d'apprendre et d'experimenter, aide a désacraliser le process. La créativité nécessite de tolérer les erreurs. Ca j'ai mis du temps a le comprendre et m'enlever cette pression. J'avais un mindset de la peur du manque, et je me tendais pour beaucoup de choses. Maintenant, ca va mieux. Money comes, money goes.
Très juste, super intéressant, merci Julie. Et même si mon approche peut paraître rigide, j'inclus cette "marge d'erreur" dans mon système. À mes yeux, il fait partie de la courbe d'apprentissage. Je m'accorde une sorte de "taux de perte" 😅 Et je suis d'accord avec toi, le reconnaître permet de relâcher la pression (je n'ai pas toujours vu les choses comme ça).
Quand je vivais en France, j’étais plutôt austère :
Achat uniquement en soldes (et quasiment exclusivement Sœur et Uniqlo pendant des années) et toujours avec un temps de réflexion..
Achat en ligne uniquement si produit déjà vu en boutique - comme toi j’ai besoin de voir / toucher
Craquage uniquement dans des circonstances particulières (petite rentrée d’argent inattendue) et quasi uniquement pour des souliers ( par exemple church’s cloutées dont j’ai rêvé pendant des années) , rarement pour des vêtements
J’ai quelques sacs de marque achetés en vente à Drouot ou en seconde main.. ça s’était avant ..
puis j’ai déménagé en Inde et c’est devenu n’importe quoi : la beauté des tissus, le savoir faire exceptionnel- les proto bradés .. j’ai perdu le contrôle de mes désirs, sans me ruiner..
Merci pour le soin ( ce fameux care de Carol Gilligan) que tu apportes à ta communauté. Grâce à ton attention, tu y construis quelque chose de solide et rare. Merci (bis)
Depuis une formation à la transition écologique (offerte par un client) j’applique la méthode B-I-S-O-U qui en dehors du fait que l’acronyme soit très chou nous donne :
« En ai-je vraiment Besoin ? »,
est ce « Immédiat ? »,
« N'en ai-je pas déjà un Semblable ? », « Où a-t-il été fabriqué ? »,
« Est-il vraiment Utile ?
Et bien, cela m’a vraiment aidé dans la compulsion et l’achat plus « responsable »
Je n'ai jamais été une grande acheteuse, plutôt raisonnable, généralement faire du simple lèche-vitrines me suffit ! Et il y a presque dix ans, à l'occasion de la préparation d'un grand voyage aux États-Unis, je m'étais donné le défi de ne rien acheter comme vêtements pendant l'année précédant ce voyage, histoire d'économiser pour pouvoir m'offrir plus d'achats souvenirs là-bas. Cela m'a permis de retrouver des vêtements oubliés dans mes placards, et de me rendre compte que je n'avais finalement pas si besoin de nouveautés. Et quand ce voyage a été fini (où en plus je n'avais pas acheté tant que ça, juste un petit bijou et un mug) mes envies d'achats ne sont jamais vraiment revenues... je réfléchis toujours longuement avant d'acheter (sauf peut-être aussi pour les livres) et généralement je ne regrette pas mes achats.
Pour revenir à votre texte, il y a cette phrase qui m'a marquée et a commencé à me faire réfléchir, au sujet de l'avancée en âge et la relation à la praticité, que vous dites rechercher moins... j'aimerais beaucoup en savoir plus, d'autant que j'ai l'impression que pour moi c'est exactement le contraire !
Merci Hélène, c'est chouette cette évolution vers plus de conscience grâce à un voyage important.
Pour la praticité, je ne me souviens plus qui a théorisé à ce propos. Mais je repense toujours à ce dessin que j'avais vu un jour, représentant un bureau avant internet, débordant de livres, de papier, de cahiers, d'outils divers et variés, de choses accrochées aux murs (horloge, photos...). À côté, il y avait l'image d'un bureau aujourd'hui, avec rien d'autre qu'un ordinateur. Ça m'avait glacée car cela représentait une réduction. Cela m'avait aidée à prendre conscience qu'il pouvait y avoir du bon à conserver un dictionnaire papier, une vraie horloge séparée de son téléphone ou de l'heure affichée sur son écran d'ordinateur...
Bonjour Géraldine, je n’ai jamais été acheteuse compulsive ni fait de listes. Depuis presque 3 ans je couds mes vêtements, de préférence dans des tissus Oeko tex (la lingerie et les pantalons sont à venir) mais depuis que je suis à la retraite j’ai besoin de moins d’habits.
En une année j’ai acheté un pull ,en solde, une parka pour me protéger de la pluie bordelaise et 2 paires de chaussures (suite à une intervention chirurgicale). Et c’est tout!
Quand à la nourriture c’est au marché chez les producteurs locaux et /ou bio, poissonnier, fromager.magasin bio pour certains produits et la moyenne surface très peu!
De moins en moins d'achats pour moi. Pour les vêtements, je privilégie la seconde main, mais en boutique... autant dire que ça m'apprends la patience, quand je cherche LE jean blanc qui me va et durera des années 😊 !
Sinon, mon mantra pour patienter quand je suis tentée par un article en ligne : il vaut mieux rater une bonne affaire qu'en faire une mauvaise 😅 !!
Je voulais aborder la question de la seconde main, et puis j'avais déjà trop à dire. Personnellement, pour le moment, je n'ai pas le temps. J'ai beaucoup acheter mes vêtements en vintage quand j'étais plus jeune. J'ai adoré, mais ça prend un temps qu'aujourd'hui je mets ailleurs. Cela n'a rien de figé, je me dis que je finirai par y retourner, pour certaines catégories de produits. En attendant, bravo pour ta patience, je l'apprécie en connaissance de cause.
Quel film Pretty Woman :). J achete des vetements quand j ai besoin de renouveller et puis en soldes, les choses sont de plus en plus chers... Sur les livres et la nourriture, vins compris ces sont aussi ma faiblaisse.
J’ai de plus en plus de mal à acheter. Et c’est tant mieux compte tenue de mon changement de situation financière. Malheureusement je ne retrouve plus les sympathiques interactions dans les commerces. Et la plupart du temps il n’y a pas ce que je recherche. Moins de stock signifie moins de choix et souvent plus ma taille. C’est un peu le serpent qui se mord la queue car eux-mêmes nous renvoient sur internet ! Bref la majorité de mes passages en magasin me frustre ou me déçoit. La déception quand vous vous mettez à regarder les finitions, la matière et le prix mis en face ! Je précise que j’habite Annecy. J’imagine qu’à Paris l’offre est plus importante et qu’il est sans doute plus facile de découvrir des petites marques de qualité. Voilà comment je me retrouve à chercher mes vêtements d’occasion dans d’anciennes collections. Ahhh le « c’était mieux avant » 😁d’un coup je me sens vieille ! Sinon mes craquages sont maintenant aussi les livres ou un bon fromage !!! Je rie parce que je tente de mettre cela sur la conscience, l’écologie et là surconsommation mais c’est plutôt l’âge qui change nos envies et nos plaisirs nan ? — Merci pour le conseil sardines 😉 (si j’avais imaginé il y a plus d’une dizaine d’années papoter sardines plutôt que souliers ou style) 🤭
J'avoue que cette scène ne m'a jamais fait rêver, notamment parce que les marques de luxe n'habillent que les gens grands et minces. Et dans la scène précédente elle se fait jeter d'un premier magasin quand même avec son look vulgaire de base.
Généralement je n'aime pas les boutiques. Internet est quand même génial dans le choix illimité que l'on a. J'achète peu de vêtements et de plus en plus souvent sur Vinted, en choisissant des marques un peu chères en magasin, type comptoir des cotonniers.
Dans l'esprit de l'époque, la scène de shopping était d'autant plus jouissive qu'effectivement, elle s'était fait jeter juste avant en raison de son apparence. Mais je comprends l'avantage d'internet dont vous parlez : plus d'intermédiaire entre le vêtement et nous...
Cette newsletter est truffée d'infos cruciales: l'embout diffuseur... et les sardines!!! 😁 Bon sinon, moi j'essaie de me limiter au max aux achats dont j'ai besoin. Ce qui n'est pas si difficile car je n'aime pas (plus) le shopping. J'ai une liste où je note ce dont j'ai besoin (et non ce dont j'ai envie), par catégories. Et quand j'ai le temps, l'espace mental, je me mets en quête de l'habit, l'objet ou l'accessoire. Si je vois un truc qui me plaît, je me demande si c'est sur ma liste des besoins. Ça m'évite pas mal de faire des achats coups de tête et surtout de garder mon argent pour d'autres choses (des voyages par exemple 🤩)
Je te comprends, j'ai la même logique avec mes docs Word. De toute façon, je crois que ce qui compte, quel que soit le domaine, c'est l'attention que l'on met à faire quelque chose.
Merci, cette lettre tombe à pic pour moi. J'habite en pleine campagne, je n'aime pas acheter en ligne, j'ai peu d'argent, donc mon problème c'est que je me retrouve souvent avec un besoin plus qu'un désir! Pourtant, les mécanismes sont les mêmes! Je tergiverse longtemps, je cherche, je sais exactement ce que je veux, et souvent les vendeuses sont perplexes. Quand j'achète une sape, je la garde très longtemps, genre 10 ans, voir plus. Mais là, hier soir, j'ai fait n'importe quoi. J'aurais du me méfier, c'est bientôt la pleine lune (en période d'ovulation, je suis compulsive!) ça fait bien 2 ans que je voulais du violet sans avoir vraiment cherché. Hier soir, j'ai acheté 3 pièces violettes sur vinted 🫣😬 😅
Chaque fois que j'achète en ligne je me dis que je contribue à la disparition des commerces, des liens du quotidien, que je donne mon argent à des milliardaires au lieu de faire vivre des personnes de leur travail, que je construis le monde de demain...
Après avoir été très peu raisonnable, j’ai alterné les phases de compulsion et de désamour profond du vêtement… et désormais par la force des choses mais surtout parce que j’ai réussi à dissocier la « récompense » du shopping, les achats sont moindre, plus intelligents et plus durables. C’est surtout pour les enfants que j’ai plus de mal à maintenir le même équilibre !
MERCI, je me sens moins seule avec mes noeuds au cerveau sur la consommation. Je suis assez persuadée que décider à qui on donne notre argent, comment, pourquoi est éminemment politique. Au delà de mes envies, mes critères sont donc écologiques, sociaux, éthiques : où est fabriqué l’objet/vetement, dans quelles conditions, materiau, pour la nourriture, est-ce que cela assure une rémunération juste du producteur? Dans un magasin ou un restaurant, si le patron parle mal à ses employés, je quitte les lieux. Cette exigence s’applique aussi à la consommation de services : pas d’entreprises qui mettent à mal le modèle social français. (Pas d’amazon, Airbnb, Netflix etc) Bref ma famille me déteste 😂 mais comme moi je l’aime, pour elle, je peux oublier tous mes principes. Aussi le monde d’aujourd’hui ne facilite pas les choses, (tête du gars d’orange quand vous refusez le téléphone neuf auquel vous avez droit pour un reconditionné). Bref cela me fait penser à votre NL qui parlait de faire les choses même si on savait qu’on n’allait pas forcément y arriver (pardon pour le résumé un peu hâtif de votre pensée plus subtile), eh bien pour la consommation c’est exactement ce que je vis. Je sais que c’est voué à l’échec mais j’essaye chaque jour. Et sinon, géniale la référence sur les liens faibles, je crois beaucoup à ça, je ne savais pas que cela a été théorisé. Vous savez, vous devriez écrire une sorte de guide. Pour chaque situation/questionnement hop la référence de tel auteur, sociologue, peintre.
Merci Eve 😅
Oui, nous sommes des "conso-acteurs", mais cela peut avoir un côté culpabilisant. Personnellement, j'ai beau faire des choix raisonnés, ils ne sont jamais parfaits, et chaque effort demande du temps que je n'ai pas toujours. Je limite mes achats sur Amazon, mais j'y ai recours sans complexe quand j'estime que c'est la bonne solution pour moi.
Quant aux liens faibles : c'est un sujet que j'adore. J'ai souvent eu envie d'écrire une newsletter sur le sujet. Elle continue de mûrir...
J'ai un budget mensuel pour mes achats personnels, donc ca pose toujours une limite. Je pense longtemps a mes achats, mais j'accepte de me tromper et donc de donner quand ca ne va pas. Je pense que si l'on accepte pas l'erreur, ca met trop de pression sur nous-meme et les objets. Accepter de se tromper, de perdre de l'argent, de changer d'avis, d'apprendre et d'experimenter, aide a désacraliser le process. La créativité nécessite de tolérer les erreurs. Ca j'ai mis du temps a le comprendre et m'enlever cette pression. J'avais un mindset de la peur du manque, et je me tendais pour beaucoup de choses. Maintenant, ca va mieux. Money comes, money goes.
Très juste, super intéressant, merci Julie. Et même si mon approche peut paraître rigide, j'inclus cette "marge d'erreur" dans mon système. À mes yeux, il fait partie de la courbe d'apprentissage. Je m'accorde une sorte de "taux de perte" 😅 Et je suis d'accord avec toi, le reconnaître permet de relâcher la pression (je n'ai pas toujours vu les choses comme ça).
Bonjour Géraldine, quelle marque les sardines ???!!!🐟😅
Ce sont les sardines à l'huile d'olive et au citron de Grand Frais (je ne les vois pas en ligne) 👍🏻
Moi aussi je veux bien connaître la marque des sardines surtout après une étude de marché aussi pointue 😉
Les sardines à l'huile d'olive et au citron de Grand Frais, le meilleur rapport qualité-prix que j'ai trouvé.
Bonsoir Geraldine !
Quand je vivais en France, j’étais plutôt austère :
Achat uniquement en soldes (et quasiment exclusivement Sœur et Uniqlo pendant des années) et toujours avec un temps de réflexion..
Achat en ligne uniquement si produit déjà vu en boutique - comme toi j’ai besoin de voir / toucher
Craquage uniquement dans des circonstances particulières (petite rentrée d’argent inattendue) et quasi uniquement pour des souliers ( par exemple church’s cloutées dont j’ai rêvé pendant des années) , rarement pour des vêtements
J’ai quelques sacs de marque achetés en vente à Drouot ou en seconde main.. ça s’était avant ..
puis j’ai déménagé en Inde et c’est devenu n’importe quoi : la beauté des tissus, le savoir faire exceptionnel- les proto bradés .. j’ai perdu le contrôle de mes désirs, sans me ruiner..
Coucou Julie,
Merci pour ton ressenti.
Soeur, Uniqlo, on a les mêmes références 😜
Et bien sûr, je te comprends pour les craquages en Inde !
J'étais très prise cette semaine, je n'ai suivi que de loin les échanges dans le groupe à propos de ton éventuel départ mais je compatis ❤️
Merci pour le soin ( ce fameux care de Carol Gilligan) que tu apportes à ta communauté. Grâce à ton attention, tu y construis quelque chose de solide et rare. Merci (bis)
Depuis une formation à la transition écologique (offerte par un client) j’applique la méthode B-I-S-O-U qui en dehors du fait que l’acronyme soit très chou nous donne :
« En ai-je vraiment Besoin ? »,
est ce « Immédiat ? »,
« N'en ai-je pas déjà un Semblable ? », « Où a-t-il été fabriqué ? »,
« Est-il vraiment Utile ?
Et bien, cela m’a vraiment aidé dans la compulsion et l’achat plus « responsable »
Malin, merci Coralie !
Je n'ai jamais été une grande acheteuse, plutôt raisonnable, généralement faire du simple lèche-vitrines me suffit ! Et il y a presque dix ans, à l'occasion de la préparation d'un grand voyage aux États-Unis, je m'étais donné le défi de ne rien acheter comme vêtements pendant l'année précédant ce voyage, histoire d'économiser pour pouvoir m'offrir plus d'achats souvenirs là-bas. Cela m'a permis de retrouver des vêtements oubliés dans mes placards, et de me rendre compte que je n'avais finalement pas si besoin de nouveautés. Et quand ce voyage a été fini (où en plus je n'avais pas acheté tant que ça, juste un petit bijou et un mug) mes envies d'achats ne sont jamais vraiment revenues... je réfléchis toujours longuement avant d'acheter (sauf peut-être aussi pour les livres) et généralement je ne regrette pas mes achats.
Pour revenir à votre texte, il y a cette phrase qui m'a marquée et a commencé à me faire réfléchir, au sujet de l'avancée en âge et la relation à la praticité, que vous dites rechercher moins... j'aimerais beaucoup en savoir plus, d'autant que j'ai l'impression que pour moi c'est exactement le contraire !
Merci Hélène, c'est chouette cette évolution vers plus de conscience grâce à un voyage important.
Pour la praticité, je ne me souviens plus qui a théorisé à ce propos. Mais je repense toujours à ce dessin que j'avais vu un jour, représentant un bureau avant internet, débordant de livres, de papier, de cahiers, d'outils divers et variés, de choses accrochées aux murs (horloge, photos...). À côté, il y avait l'image d'un bureau aujourd'hui, avec rien d'autre qu'un ordinateur. Ça m'avait glacée car cela représentait une réduction. Cela m'avait aidée à prendre conscience qu'il pouvait y avoir du bon à conserver un dictionnaire papier, une vraie horloge séparée de son téléphone ou de l'heure affichée sur son écran d'ordinateur...
Bonjour Géraldine, je n’ai jamais été acheteuse compulsive ni fait de listes. Depuis presque 3 ans je couds mes vêtements, de préférence dans des tissus Oeko tex (la lingerie et les pantalons sont à venir) mais depuis que je suis à la retraite j’ai besoin de moins d’habits.
En une année j’ai acheté un pull ,en solde, une parka pour me protéger de la pluie bordelaise et 2 paires de chaussures (suite à une intervention chirurgicale). Et c’est tout!
Quand à la nourriture c’est au marché chez les producteurs locaux et /ou bio, poissonnier, fromager.magasin bio pour certains produits et la moyenne surface très peu!
Merci Sophie pour ton partage d'habitudes ❤️
De moins en moins d'achats pour moi. Pour les vêtements, je privilégie la seconde main, mais en boutique... autant dire que ça m'apprends la patience, quand je cherche LE jean blanc qui me va et durera des années 😊 !
Sinon, mon mantra pour patienter quand je suis tentée par un article en ligne : il vaut mieux rater une bonne affaire qu'en faire une mauvaise 😅 !!
Je voulais aborder la question de la seconde main, et puis j'avais déjà trop à dire. Personnellement, pour le moment, je n'ai pas le temps. J'ai beaucoup acheter mes vêtements en vintage quand j'étais plus jeune. J'ai adoré, mais ça prend un temps qu'aujourd'hui je mets ailleurs. Cela n'a rien de figé, je me dis que je finirai par y retourner, pour certaines catégories de produits. En attendant, bravo pour ta patience, je l'apprécie en connaissance de cause.
Quel film Pretty Woman :). J achete des vetements quand j ai besoin de renouveller et puis en soldes, les choses sont de plus en plus chers... Sur les livres et la nourriture, vins compris ces sont aussi ma faiblaisse.
Ah oui le vin ? Tchin !
🙏🙏🙏Merci Géraldine, non, pas de Grand Frais à Paris...🫢
Eh non je sais, seulement en banlieue...
J’ai de plus en plus de mal à acheter. Et c’est tant mieux compte tenue de mon changement de situation financière. Malheureusement je ne retrouve plus les sympathiques interactions dans les commerces. Et la plupart du temps il n’y a pas ce que je recherche. Moins de stock signifie moins de choix et souvent plus ma taille. C’est un peu le serpent qui se mord la queue car eux-mêmes nous renvoient sur internet ! Bref la majorité de mes passages en magasin me frustre ou me déçoit. La déception quand vous vous mettez à regarder les finitions, la matière et le prix mis en face ! Je précise que j’habite Annecy. J’imagine qu’à Paris l’offre est plus importante et qu’il est sans doute plus facile de découvrir des petites marques de qualité. Voilà comment je me retrouve à chercher mes vêtements d’occasion dans d’anciennes collections. Ahhh le « c’était mieux avant » 😁d’un coup je me sens vieille ! Sinon mes craquages sont maintenant aussi les livres ou un bon fromage !!! Je rie parce que je tente de mettre cela sur la conscience, l’écologie et là surconsommation mais c’est plutôt l’âge qui change nos envies et nos plaisirs nan ? — Merci pour le conseil sardines 😉 (si j’avais imaginé il y a plus d’une dizaine d’années papoter sardines plutôt que souliers ou style) 🤭
J'adore ta conclusion Laurence, je suis d'accord, nos échanges prennent des tours inattendus 🤣
J'avoue que cette scène ne m'a jamais fait rêver, notamment parce que les marques de luxe n'habillent que les gens grands et minces. Et dans la scène précédente elle se fait jeter d'un premier magasin quand même avec son look vulgaire de base.
Généralement je n'aime pas les boutiques. Internet est quand même génial dans le choix illimité que l'on a. J'achète peu de vêtements et de plus en plus souvent sur Vinted, en choisissant des marques un peu chères en magasin, type comptoir des cotonniers.
Dans l'esprit de l'époque, la scène de shopping était d'autant plus jouissive qu'effectivement, elle s'était fait jeter juste avant en raison de son apparence. Mais je comprends l'avantage d'internet dont vous parlez : plus d'intermédiaire entre le vêtement et nous...
Cette newsletter est truffée d'infos cruciales: l'embout diffuseur... et les sardines!!! 😁 Bon sinon, moi j'essaie de me limiter au max aux achats dont j'ai besoin. Ce qui n'est pas si difficile car je n'aime pas (plus) le shopping. J'ai une liste où je note ce dont j'ai besoin (et non ce dont j'ai envie), par catégories. Et quand j'ai le temps, l'espace mental, je me mets en quête de l'habit, l'objet ou l'accessoire. Si je vois un truc qui me plaît, je me demande si c'est sur ma liste des besoins. Ça m'évite pas mal de faire des achats coups de tête et surtout de garder mon argent pour d'autres choses (des voyages par exemple 🤩)
Oui Célia, des infos capitales 😜
Je te comprends, j'ai la même logique avec mes docs Word. De toute façon, je crois que ce qui compte, quel que soit le domaine, c'est l'attention que l'on met à faire quelque chose.
Merci, cette lettre tombe à pic pour moi. J'habite en pleine campagne, je n'aime pas acheter en ligne, j'ai peu d'argent, donc mon problème c'est que je me retrouve souvent avec un besoin plus qu'un désir! Pourtant, les mécanismes sont les mêmes! Je tergiverse longtemps, je cherche, je sais exactement ce que je veux, et souvent les vendeuses sont perplexes. Quand j'achète une sape, je la garde très longtemps, genre 10 ans, voir plus. Mais là, hier soir, j'ai fait n'importe quoi. J'aurais du me méfier, c'est bientôt la pleine lune (en période d'ovulation, je suis compulsive!) ça fait bien 2 ans que je voulais du violet sans avoir vraiment cherché. Hier soir, j'ai acheté 3 pièces violettes sur vinted 🫣😬 😅
Chaque fois que j'achète en ligne je me dis que je contribue à la disparition des commerces, des liens du quotidien, que je donne mon argent à des milliardaires au lieu de faire vivre des personnes de leur travail, que je construis le monde de demain...
Merci Emma pour votre retour d'expérience. On a tous nos craquages 😜 Ce sont les habitudes qui comptent, non ?
On peut acheter en ligne à de petits artisans, il n’y a pas que de groupes appartenant à des milliardaires qui vendent en ligne.
Oui, c'est vrai pardon.
Lire : ça c’était ( pardon )
Après avoir été très peu raisonnable, j’ai alterné les phases de compulsion et de désamour profond du vêtement… et désormais par la force des choses mais surtout parce que j’ai réussi à dissocier la « récompense » du shopping, les achats sont moindre, plus intelligents et plus durables. C’est surtout pour les enfants que j’ai plus de mal à maintenir le même équilibre !