1 - Je passe à une coupe de cheveux plus courte
Alors que depuis des années je rêvais de longs cheveux bouclés, j’ai changé d’avis. La faute au côté « gros buisson » qu’ils sont en train de prendre. Je viens de les faire couper, je me demande si ce sera suffisant. J’adore mes boucles, mais sur mes photos de début d’année, un déséquilibre m’est apparu en termes de proportions : leur volume était devenu trop important par rapport à la taille de mon visage, de mon cou, de mes épaules. Je suis peut-être la seule à percevoir les choses ainsi, mais qu’importe, il s’agit de ma tête.
Par ailleurs, il y a 15 jours, Céline, ma super coiffeuse parisienne, m’a séché les cheveux au diffuseur - chez moi, je les laisse sécher à l’air libre. Sous l’effet de l’air chaud et de ses gestes experts, les boucles ont pris une forme nettement plus rebondie. Cela m’a donné envie d’arriver seule au même résultat.
Ces évolutions en cours reflètent un mouvement plus général chez moi. Après avoir laissé pousser (mes cheveux comme mes projets professionnels), je me sens dans une phase de structuration : j’ai choisi la direction que je veux prendre, je peux me mettre à préciser les choses pour les rendre plus claires, plus nettes.
Bon ça c’est la théorie, parce qu’avec des cheveux frisés, on ne maîtrise jamais vraiment la matière. Mais disons que j’essaie de m’approcher d’une forme globale un peu moins volumineuse, constituée de boucles mieux définies. Pour cela, je me suis mise en quête d’un diffuseur. J’ai repéré celui-là, mais le prix me fait hésiter. Je suis preneuse de vos retours d’expérience.
2 - Je suis plus sensible à mes états intérieurs
Ma lecture de L’usage du vide, le livre de Romain Graziani sur le taoïsme, continue d’infuser. Cette manière de penser a beau me dérouter, je me sens quand même, déjà, de mieux en mieux reliée à mes ressentis. L’auteur invite en effet à développer ce que les scientifiques appellent l’intéroception – aptitude à capter les manifestations internes du corps – par des pratiques contemplatives, respiratoires, posturales. Je médite plus (30 minutes par jour au total), je suis davantage consciente de mon souffle et de mon maintien. Ça ne m’empêche pas de m’énerver ou de trop manger, mais les moments de « déconnexion de moi-même » sont plus brefs qu’avant. Je m’en veux moins, je comprends mieux ce qui se joue, je retrouve mon calme plus facilement.
3 - Je m’appuie sur mes questionnements récurrents
Il y a trois semaines, quand j’ai évoqué ici mes 12 grandes interrogations, je savais que ma liste évoluerait. J’y ai d’ailleurs rapidement ajouté Comment bien vieillir ?. Ce que je n’avais pas prévu, c’est à quel point l’ensemble deviendrait pour moi une sorte de « socle organisationnel ».
Car depuis, j’ai ouvert un doc Word par questionnement. Je le reformule, j’y range des réflexions, des références de lectures ou de podcast, des questions sous-jacentes. Cela m’aide à savoir où j’en suis de mes obsessions. Richard Feynmann, l’inventeur du concept, avait raison : son système est un super moyen de progresser sur ses marottes.
En plus, cela peut mener à des discussions surprenantes. Depuis ma newsletter, j’ai sondé plusieurs proches sur leurs propres questionnements. Certains m’ont répondu qu’ils n’appréhendaient pas le monde de cette manière, qu’ils n’avaient pas vraiment de questions, ce qui constituait, en soi, une info intéressante. D’autres m’ont formulé des questionnements que je n’aurais jamais imaginés. L’exercice s’est avéré tout aussi révélateur avec certaines lectrices, qui m’ont envoyé leur liste, et que j’ai ainsi appris à mieux connaître.
4 - Je fais du yoga avec Travis Eliot
Aux alentours de 18h30, quand j’en ai le temps et l’envie, je fais 30 minutes de yoga pour clore ma journée. Je me mets en tenue, je déroule mon tapis et je vais sur YouTube regarder le cours que j’ai sélectionné en début de journée. C’est ma carotte, ça me délasse et me vide la tête.
Après avoir suivi plusieurs Françaises, je suis passée à Travis Eliot. A priori pourtant, je ne suis pas fan des cours en anglais, mais les siens sont clairs, dépaysants, avec un mix subtil de vinyasa, de yin yoga et de méditation. J’aime aussi son ton, à la fois direct et introspectif. Il propose plusieurs cycles de cours, je fais le Empowered 30-Day Yoga Series.
5 - Je fais plus de selfies avec les gens que j’aime
À force de faire des albums-photos, j’ai réalisé que j’avais peu d’images de moi avec ma famille ou mes amis. Soit je les prends en photo et je ne suis pas dessus, soit ce sont eux qui me prennent en photo et ils ne sont pas dessus. Évidemment, on peut s’aider du retardateur, ou demander un coup de main au serveur quand on est au resto. Mais un selfie à deux ou trois reste l’option la plus pratique et souvent la plus marrante à faire. Donc quand j’y pense, quand on est dans le mood, je n’hésite plus. Même si, à l’arrivée, il nous arrive de faire des tronches pas possibles sur ces images, elles me rappellent le bon moment qu’on a passé ensemble.
6 - J’ai changé de crème solaire
Sous le soleil de Montélimar, d’avril à septembre, je porte chaque jour un écran total sur le visage. Je l’applique entre ma crème de jour et mon fond de teint. Jusqu’à l’année dernière, je mettais la Beauty of Joseon. Cette crème coréenne présentait à mes yeux la quadrature du cercle – un SPF50+ et une texture fine et non grasse – mais une amie pro de la cosméto m’a recommandé de prendre plutôt une marque européenne, au SPF plus fiable.
Au début du mois, je me suis rabattue sur le Fluide Sun Secure SVR. De cette marque, j’étais déjà fan de l’eau solaire pour le corps. Verdict du solaire pour le visage ? Sa texture ne me plaît pas vraiment, ça dégouline et ça laisse la peau brillante. Je vais finir le tube, mais si vous avez une reco au fini satiné, je prends.
7 - Je me suis trouvé un créneau pour regarder des films et des séries
Le soir, j’avais toujours mieux à faire. En plus, je me couche tôt. Voilà comment, au fil des ans, j’avais renoncé aux films et aux séries. Mais l’envie a ressurgi, mue par la curiosité et l’impression d’être à la fois mieux organisée et moins sensible au binge watching.
Il y a quelques jours, avec Pâques et les vacances scolaires, un créneau possible a émergé, de 20h30 à 21h30. Ce n’est pas assez pour voir un film en entier, mais de toute façon, hors d’une salle de cinéma, je pique du nez au bout d’1h – appelez-moi Mamie Gégé.
Parfois je regarde le programme seule (L’incroyable Histoire du facteur Cheval), parfois avec Mark (Douglas is Cancelled), parfois avec Gustave (Un p’tit truc en plus, je vous débriefe sur tout cela dimanche). Parfois on arrive même à trouver quelque chose qui nous plaît à tous les trois (Totoro). Ce changement m’excite tellement que j’ai recommencé à lister ce que j’aimerais voir.
8 - Avec Mark, on s’entraide pour moins craquer
Mark aime (un peu trop) boire, j’aime (un peu trop) manger. Dès le début de notre histoire, une compréhension et un respect mutuels se sont mis en place vis-à-vis de nos addictions respectives. On n’a jamais critiqué l’autre, on ne l’a jamais empêché. On savait que ça ne mènerait à rien.
En revanche, on en a toujours beaucoup parlé ensemble. Avec l’âge et notre penchant pour l’introspection, on s’améliore. Au petit-déj, on revient sur nos éventuels dérapages de la veille. On est capables d’observer nos comportements de manière de plus en plus fine. On identifie le moment déclencheur, l’état d’esprit au moment du basculement, comment on a géré l’après. Ça n’empêche pas les excès, mais ça les rend moins difficiles à vivre, parfois même moins intenses ou moins fréquents.
9 - Je savoure mes lundis
Plus j’avance dans l’ancrage de ma newsletter dominicale, plus j’aime mon rythme hebdomadaire. Je travaille souvent le week-end, mais c’est un choix assumé. Et non seulement mon blues du dimanche soir a disparu (c’est devenu un moment de relâchement joyeux), mais mes lundis ont pris une saveur inédite. Je redémarre en douceur, comme si je rentrais de voyage. Je remets les compteurs à zéro, je prends mon temps, je regarde ma vie d’un œil neuf… et elle me plaît.
Live d’écriture gratuit jeudi 8 mai à 19h sur Substack : explorer la peur de se mettre en avant
« Je ne veux pas me montrer » est une des phrases que j’entends le plus quand on me sollicite pour un coaching. Le plus souvent, « ne pas vouloir » masque en fait une envie, freinée par une peur diffuse.
Mercredi 14 mai, je prévois un nouvel atelier pour vous aider à prendre votre place sur les réseaux sociaux, en particulier si vous souhaitez développer votre personal branding.
Pour vous préparer à cet atelier, ou simplement pour explorer votre rapport à votre image, je vous propose un live d’écriture ouvert à tous jeudi prochain, le 8 mai, de 19h à 20h, sur Substack. Il vous suffit pour cela d’être abonné(e) (gratuit ou payant) à ma newsletter : vous recevrez un mail jeudi 8, peu avant 19h, vous avertissant du début du live. Le replay vous sera envoyé dans la soirée.
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Bonjour Geraldine
Je trouve que le meilleur rapport qualité prix pour un écran total (je me protège du soleil tous les jours d’avril à octobre) est la crème « SVR Blur Sun Secure SPF50 »Elle est mat, aucune trace de blanc, fait une jolie peau et ne tache pas les vêtements. On la trouve ds toutes pharmacies et parapharmacies pour un prix entre 15 et 20€ selon leur marge. Je la mets depuis deux ou trois ans avec plaisir et fidélité.
J’ai vu que Aime venait de sortir un SPF50. Leurs produits sont top mais le tube avoisine les 40€ ce qui est onéreux pour un usage quotidien. Et le produit est conçu (réalisé ?) en Corée.
Bonjour Géraldine,
Alors je porte tous les jours un SPF 50 depuis mes grossesses, mon préféré est celui de Vichy CAPITAL SOLEIL FLUIDE UV-AGE DAILY SPF 50+ que je porte toute l'année. Il existe en version teintée si besoin. J'ai vu que la marque vient de le sortir en maxi format. Il est fluide et confortable pour ma peux sèche. En été, je le remplace par la formule FLUIDE UV-CLEAR SPF 50+ qui est plus matifiante. Je suis aussi tentée comme beaucoup par le nouveau de chez Aime mais cela attendra la rentrée.
Lorsque je m'expose plus au soleil : randonnée, ski, bord de mer, je le remplace par la crème solaire de chez Uriage BARIÉSUN 100 - FLUIDE PROTECTEUR EXTRÊME SPF50+.
Bonne journée
Delphine